Eté anglais
La période des vacances d’été s’achèvera bientôt, et je dois avouer que je reste un peu sur ma faim. Je n’ai pas vraiment eu ce sentiment d’été cette année, et on est bien loin des sacro-saintes grandes vacances à la française qui ont rythmé mon enfance. Il faut dire aussi qu’à présent que je vis en Angleterre, l’été peut sembler loin car le climat me joue parfois des tours, à en oublier dans quelle saison je me trouve ! Et dire qu’il y a un an, je vivais à Lisbonne et passait tous mes weekends à la plage (et me plaignais d’avoir trop chaud lorsque je marchais mes 20 minutes quotidiennes jusqu’au bureau tous les matins, éternelle insatisfaite). Vous parlez d’un changement de climat radical. Même si pour un été Anglais, cette année, le temps aurait pu être pire. Nous avons eu 10 jours de vague de chaleur en juin, et pas mal de journées ensoleillées depuis. Mais depuis début août, on gèle littéralement. Ce qui devait arriver arriva donc : j’ai un rhume, et j’écris cette chronique la tête au fond d’une boîte de mouchoirs. On ne peut moins glamour, mais entre les vapeurs des inhalations (remède de grand-mère testé et approuvé), j’ai quand même réussi à passer une semaine agréable. Et vous, comment s’est passé votre été ? Plutôt été anglais ou été lisboète ?
Cette semaine, j’ai aimé…
Retrouver mon home sweet home
Vous connaissez cette sensation lorsque, même si vous êtes triste de rentrer de vacances (même si je n’étais pas vraiment en vacances, les freelances sont plutôt en constantes “working holidays”), vous êtes quand même heureux de retrouver votre petit confort ? Voyager et voir du pays, c’est bien, mais retrouver son lit, son oreiller (je suis très attachée à mon oreiller, une histoire fusionnelle), ses livres, sa salle de bain et tous les petits produits de beauté qui la peuplent (même ce gel douche que vous utilisez une fois tous les 6 mois car il sent un peu bizarre, mais que vous gardez quand-même, un brin poussiéreux, sur le fond de votre étagère, juste au cas où), c’est aussi très agréable. Bref, retrouver ses petites habitudes, ça a du bon également. J’ai aussi adoré utiliser mon diffuseur d’huiles essentielles, qui ne me quitte plus. Où que j’aille dans l’appartement, je me déplace avec mon diffuseur sous le bras, un peu comme les stars qui ne sortent jamais sans porter leurs minuscules chihuahuas (alors que les chiens ont pourtant bien des pattes, contrairement à mon diffuseur). Offert pour mon anniversaire par mon petit ami alors que nous étions en voyage, je ne l’ai déballé et utilisé pour la première fois qu’à mon retour. Je le déplace donc de pièce en pièce en fonction de l’heure de la journée, et je change d’huile en fonction de mon humeur (bergamote, lavande, jasmin, menthe poivrée, qui dit mieux ? ). J’allume la petite lampe intégrée dans le couvercle, et je regarde la vapeur s’échapper de l’appareil avec un délicieux bruit de clapotis. Hypnotisant. Zen. Le bonheur. L’autre jour, j’ai passé plus d’une heure juste à faire du shopping d’huiles essentielles sur internet. J’avais 12 flacons différents dans mon panier. Mon petit ami m’a regardée, affolé : “J’ai créé un monstre”. Oups. Mon bureau, chez moi, où j’écris, avec sa jolie vue sur les arbres, m’avait particulièrement manqué.
Ma dose de produits français
Je reçois parfois des messages de lecteurs me disant qu’ils n’achètent aucun produit français, maintenant qu’ils vivent à l’étranger. Vous devez faire des économies folles ! J’ai passé ma commande trimestrielle sur le site d’une parapharmacie française qui livre gratuitement au Royaume-Uni. J’attends ma commande (dentifrice, tisanes bio favorites, et bien d’autres merveilles). Je trépigne d’impatience et j’aurais du mal à dormir jusqu’à réception du colis, c’est certain.
Happy birthday, petit blog adoré
En ce moment, j’ai un rythme soutenu sur le blog, je me surprends moi-même. J’ai un peu laissé de côté mes autres projets d’écriture, je compte bien m’y remettre, mais c’est très agréable de trouver un peu ma voix sur l’Allée du monde, qui souffle cette semaine ses bougies de 6 mois. Rappelez-moi de faire un voeu. Mon avant-dernier article sur les “13 choses étranges que les expats font” marche d’ailleurs du tonnerre de Dieu ! C’est l’article qui a connu le plus grand succès depuis le début de mon blog. Presque 20,000 vues en un mois, pas loin de 1000 partages sur les réseaux sociaux, et beaucoup, beaucoup de messages drôles, gentils et intéressants pour me dire dans lesquelles de mes manies d’expat vous vous reconnaissez ou pas. Un grand merci ! La semaine dernière, j’avais prévu de finir et de publier un article sur la manière dont les étrangers voient les français, mais un message très touchant d’une lectrice souffrant beaucoup d’un retour d’expatriation forcé m’a donné l’idée d’écrire et de publier mon tout dernier article, en ligne depuis hier, sur mes « 8 conseils pour survivre à un retour d’expatriation non voulu« . En espérant que cela vous aide si vous vous trouvez dans cette situation !
Et sinon…
Je connais une vraie Lady : Lady Emilie of Glencoe, pour être plus précise. Emilie est une copine blogueuse rencontrée récemment sur Twitter, suite à quoi nous nous étions donné rendez-vous à Liverpool, pour une journée de tourisme à découvrir cette ville que j’ai adorée, et à nous balader dans le musée des Beatles avec les pass presse VIP d’Emilie (une vraie Lady, je vous dis !). Pour son anniversaire, Emilie s’est offert un titre de Lady écossaise, et j’adore ! D’ailleurs, allez voir son blog, Globe-Trottine : elle est férue d’Ecosse et d’Irlande, fait de bien belles photos et est très sympa “dans la vraie vie”.
Vu sur Netflix : je suis tout autant accro aux livres qu’aux films et aux séries télé. J’ai besoin de ma dose de fiction chaque jour, sinon je dépéris ! J’ai récemment regardé la première saison de « Friends from college« , une série produite par Netflix, qui raconte la vie de diplômés d’Harvard 15 ans après leur sortie de l’université, alors qu’ils approchent de la quarantaine. Pas sûr que la série ne soit reconduite pour une nouvelle saison car apparemment, les critiques sont moyennes, et il est vrai que les deux premiers épisodes ne sont pas exceptionnels, mais ça s’améliore un peu par la suite. Ca parle de “mid life crisis”, et comme je me rapproche de cette tranche d’âge, doucement mais sûrement, je n’ai pas pu m’empêcher de regarder toute la saison, maso que je suis. On y retrouve l’actrice qui joue Robyn and How I Met Your Mother, série culte que j’aime beaucoup. Sinon, j’ai aussi regardé un film feel good : Salmon Fishing in the Yemen, avec Ewan McGregor et Emily Blunt, un film de 2011. D’accord ça date un peu, mais c’est léger et Ewan McGregor y est excellent. On y entend son accent écossais, ce qui n’est pas toujours le cas dans ses films !
Une vidéo qui fait pleurer : impossible de vous expliquer pourquoi, mais j’ai été fascinée par cette vidéo délirante d’une food competition on ne peut plus douloureuse. Celle du mangeage des piments les plus épicés au monde. Les participants tombent tous comme des mouches, les uns après les autres. Horrible et hilarant à la fois. Incroyable, tout de même, ce que l’être humain peut s’infliger à lui-même !
Une belle histoire, pour finir, et pour vous accompagner dans votre semaine : un homme a planté un arbre tous les jours pendant 37 ans sur l’île indienne de Majuli, afin de sauver ce bout de territoire massacré par la déforestation. Aujourd’hui, l’île est luxuriante, plus verdoyante que Central Park, et les animaux sont revenus. Très émouvant !
Et vous, votre semaine ?
Pour plus de vie expat, ça se passe sur ma page Facebook, mon compte Twitter et mon Instagram. On reste connectés ?
Vous avez raté les papotages précédents ? Pas de panique, ils sont par là :
merci beaucoup ma chère pour cette mention spéciale 🙂 C’est super chou!!!
PS: moi aussi j’ai adoré Salmon fishing in the Yemen (#EwanForever)
PPS: été totalement anglais ici aussi (mais j’aime ça!)
Mais de rien my Lady ! Avec un très grand plaisir !