Aucun pays n’est parfait, mais s’immerger dans une autre culture sur le long terme veut toujours dire découvrir des choses qui nous plaisent, parfois même plus que dans notre pays d’origine. D’autres manières de vivre, de penser, de manger, de déclarer ses impôts ou même de prendre les transports en commun ! Après plusieurs années passées en Angleterre, j’ai appris à préférer certains traits de la British way of life, et à être nostalgique de certaines choses en France, grandes ou petites.
Certains des points mentionnés ci-dessous vous étonneront peut-être, d’autres pas, mais tous sont le fruit d’une expérience personnelle, la mienne. Une liste dressée surtout sur le ton de l’humour mais pas seulement, et qui met en avant certains éléments importants de la culture anglaise, parfois à contre-courant de ce que j’aurais imaginé avant de venir vivre en Angleterre.
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20 choses que les Anglais font mieux que les Français
20 choses que les Français font mieux que les Anglais
20 choses que les Anglais font mieux que les Français
Faire la queue
On ne peut pas enlever ça aux Anglais : ils savent comment faire la queue (queuing, en Anglais). A l’arrêt de bus, dans les magasins, sur le quai du métro, en vacances ou en se rendant au travail : les files d’attentes sont toujours parfaitement ordonnées, et se forment de manière spontanée dans toute situation qui impliquent plus d’une personne dans un espace public. Et gare à vous si vous pensiez doubler…
Le lait
L’une des choses qui rend toujours les Anglais tristes quand ils sont à l’étranger : devoir boire du lait en brique. Ici, le lait s’achète frais, directement dans les rayons réfrigérés des supermarchés. Et c’est vrai, après quelques années, je ne peux que l’admettre : le lait frais Anglais est vraiment bon.
Les impôts
Au Royaume-Uni, pas de déclaration d’impôts : ils sont prélevés à la source et une fois par an, le trésor public vous envoie un chèque créditeur si vous avez payé trop d’impôts. Pas de paperasse, pas de mauvaise surprise, le système fonctionne bien !
Les musées gratuits
Imaginez le Louvre, le Musée d’Orsay ou le centre Pompidou gratuits, 365 jours par an. Je ne me lasse pas de visiter tous les musée Anglais gratuitement, aussi grands et prestigieux soient-ils. Il existe un système de donation optionnel, où le visiteur donne ce qu’il peut / veut, ce qui signifie que ceux qui ont des moyens plus restreints peuvent se rendre dans les plus beaux musées du pays, sans avoir à payer un seul centime, grâce aux donations des autres visiteurs. L’accès à la culture pour tous, le vrai ? A noter : seules les collections permanentes sont gratuites. Les expositions temporaires sont elles, la plupart du temps, payantes.
Boots
Les Anglais se moquent de moi à chaque fois que je leur dis que j’aime Boots, mais j’adore cette chaîne de magasins : à la fois pharmacie, parapharmacie et magasin de cosmétiques, on y trouve tout au même endroit, des premiers prix aux produits hauts de gamme. Et la carte de fidélité, gratuite, est la meilleure que je connaisse. Je reste fan.
Les bus
Les bus à double étage (double decker buses) sont quand même d’une classe folle. J’adore être assise en haut et voir ce qui se passe dans la rue, comme depuis un perchoir.
La culture d’entreprise
J’aime le fait qu’en Angleterre, les hiérarchies se font moins sentir qu’en France. Pas de “Bonjour Madame Dupont” pompeux pour commencer les emails de travail (même destinés à votre supérieur ou à un client que vous n’avez jamais rencontré de votre vie). Les gens s’appellent par leur prénom, vont au pub ensemble le vendredi soir (du directeur au stagiaire) et sont plus libres sur la manière de s’habiller. Le PDG de ma première entreprise londonienne venait au travail en short et tongues l’été, et les performances de l’entreprise n’ont pas chutées. Un vrai miracle.
La télévision
Selon moi, un gros plus de la culture populaire anglaise : les programmes télé sont très bons, qu’il s’agisse de divertissements, de documentaires, des chaînes d’information ou de séries télévisées (Skins, Fresh Meat, Peep Show, The Office, House of Cards… La liste est longue !). Globalement, je trouve le niveau plus élevé, et j’aime surtout leur capacité à traiter de sujets sérieux avec moins de tabous et plus d’humour, et de manière moins ”poussiéreuse” qu’à la télévision française.
Les prêts étudiants
Il s’agit de prêts d’état (pas de banques privées, comme en France), que les étudiants ne commencent à rembourser que lorsqu’ils ont trouvé un emploi. Peu importe si cela leur prend plusieurs années après l’obtention de leur diplôme, l’état ne fixe pas de date limite pour commencer à rembourser. L’argent est pris directement à la source sur le salaire mensuel, et la somme à rembourser est calculée au prorata du salaire de l’employé. Les personnes gagnant un salaire inférieur à 21,000£ par an ne remboursent rien, et si l’on gagne soudainement moins (reconversion professionnelle par exemple), on rembourse moins. Si une personne perd son emploi ou décide de démissionner, l’état arrête les prélèvements immédiatement, et ce aussi longtemps qu’il faut à la personne pour retrouver un emploi. Simple, humain et logique. Bien entendu, les études supérieures publiques coûtent moins chères en France, mais c’est un point que j’aborde plus loin (et de nombreuses écoles privées en France coûtent aussi chères, voir plus, qu’en Angleterre). Un système aux antipodes des prêts étudiants français, qui étouffent les jeunes et me mettent très en colère.
Les pubs
J’adore l’atmosphère chaleureuse des pubs, et le fait que l’ambiance y est tout le temps informelle et change du tout au tout en fonction du moment de la semaine où vous vous y rendez. Le vendredi, c’est plutôt les weekly drinks entre collègues ou entre amis. Mais si vous êtes déjà allés dans un pub de quartier un dimanche, vous aurez sans doute remarqué que toutes les générations s’y retrouvent. L’ambiance y est familiale, et tout le monde y est le bienvenue. On peut y rester des heures, on ne vous chassera pas pour libérer la table entre deux services.
Louer un logement
Louer un logement en France relève du parcours du combattant, et demande des locataires des niveaux de garantie que l’on ne trouve pratiquement dans aucun autre pays au monde (je travaille comme consultante pour un fournisseur européen de logements étudiants qui a fermé le marché français pour cause de régulations trop strictes, qui bloquent l’accès au logement à une trop grande partie de la population). Gagner au moins 4 fois le montant de son loyer, des garants, des mois de loyer d’avance, des cautions qui n’en finissent pas d’augmenter… En Angleterre, le marché est beaucoup plus fluide (il protège moins le locataire, c’est vrai, mais incite les propriétaires à baisser les garanties exigées, ce qui permet à plus de personnes de trouver un logement), et je n’ai jamais mis plus de quelques jours à trouver un appartement, où je voulais. Le fameux dossier à la française n’existe pas pour louer un logement en Angleterre (ou il est extrêmement simplifié).
Le métro
Le tube londonien est propre, sûr, et fonctionne globalement mieux que le métro parisien. Je ne me suis jamais faite agressée par des pervers en 4 ans de trajets quotidiens. Les femmes qui prennent le métro à Paris sauront de quoi je parle. Par contre, cela a un prix : il coûte environ 40% plus cher pour un abonnement mensuel (mais il couvre aussi beaucoup plus de territoire, Londres étant géographiquement 10 fois plus grande que Paris).
Les régimes alimentaires
Les vegans, végétariens ou autres personnes avec des allergies alimentaires vivent globalement plus confortablement en Angleterre. Les aliments vendus en grandes surfaces sont clairement étiquetés “Gluten Free”, “Suitable for Vegans”, et les restaurants sont habitués à adapter leur menu dans ce sens. Il paraît que cette ouverture d’esprit viendrait, entre autre, d’une particularité génétique : la population d’origine irlandaise est très présente au Royaume-Uni, et les gènes irlandais sont enclins à développer des allergies alimentaires, notamment au gluten, à cause de plusieurs siècles d’un régime peu varié principalement à base de pommes de terre, ce qui aurait rendu les populations intolérantes au blé.
Le service client
L’accueil dans les magasins britanniques est globalement meilleur, de même que les échanges ou remboursements d’articles, qui ne sont jamais un problème. On fait rarement la queue plus de quelques minutes puisque dès que la file d’attente s’allonge, un autre employé est appelé à la rescousse pour ouvrir une caisse supplémentaire, même dans les petits supermarchés de quartier.
La bière
En France nous avons le vin, mais les Anglais ont la bière ! Le choix disponible est impressionnant et les bières artisanales (IPA par exemple) fleurissent aux quatre coins du pays. La bière est une telle institution en Angleterre qu’elle est également peu chère, même dans les pubs en plein Covent Garden, on peut boire une pinte pour 3£ ou 4£ (ça change des pintes à 10€ des Grands Boulevards).
Le choix des études
Les Anglais sont plus ouverts d’esprit en ce qui concerne les filières d’études en général. La suprématie des maths n’existe pas, ni le cloisonnement des bacs L, S et ES, et il n’est pas plus prestigieux d’étudier les sciences que les langues ou la littérature. Les étudiants en histoire, sciences humaines et sociales ou en zoologie trouvent de très bons postes en entreprise (je connais ces personnes dans la vie réelle, et elles ne sont en rien des cas isolés), et font de belles carrières dans le privé, si c’est ce qu’ils désirent. Mes deux Masters, en sociologie et en relations internationales, qui ne valaient rien en France sur le marché du travail, se sont soldés à Londres par un emploi en marketing qui me passionnait moins de 24h après avoir posé le pied sur le territoire britannique, en CDI, et avec un responsable qui pensait que mon diplôme en sciences humaines était un atout. Sans aucune exagération (je le jure), c’est littéralement ce qui m’est arrivé. Je raconte d’ailleurs cet épisode de mon entretien d’embauche dans l’un de mes récits de voyage intitulé « Working Girl« . La suprématie des études scientifiques et la voie royale des écoles de commerce sont une norme culturelle française, qui n’est pas valable en dehors de nos frontières. Expliquer la domination du bac S (et son concept même) et des écoles de commerce dans l’ancien pays des Lumières à un Anglais, et vous verrez bien sa réaction. Vous pensez que la réaction des Anglais n’est qu’une exception ? La Finlande, dont le système éducatif est officiellement l’un des meilleurs au monde, vient d’annoncer qu’elle supprimait toutes les matières scolaires de son programme. Ca fait réfléchir.
Les cuisines du monde
Les britanniques sont friands de cuisines “exotiques” (comprenez non-anglaises), bien au-delà des cuisines italiennes, indiennes ou françaises (dont ils raffolent également). Des chaînes abordables ouvrent partout pour proposer de la cuisine mexicaine, turque, japonaise, chinoise, libanaise et plus encore. Il est plus facile, je trouve, de manger une “cuisine du monde” grand public, abordable et savoureuse.
Les crackers
Très bons avec le fromage, la variété de crackers proposés au Royaume-Uni est impressionnante, et ils sont souvent délicieux, avec de nombreuses saveurs intéressantes. Ils sont une alternative plus légère au pain (j’espère que je ne viens pas de perdre ma nationalité française en écrivant ces mots ? J’aime toujours la baguette, mais j’aime AUSSI les crackers !).
Leur capitale
J’aime Paris, mais vraiment, Londres est une ville incroyable, qui respire la joie de vivre et l’avant-gardisme (c’était du moins le cas pré-Brexit). Je trouve Londres plus sûre, propre et dynamique que Paris. Détail intéressant : l’un de mes oncles Anglais qui vivait à Londres dans les années 70 m’a appris récemment qu’à l’époque, la réputation des deux villes était inversée. Paris était la capitale belle et branchée, tandis que Londres avait la réputation d’être sale et dangereuse. Les temps changent !
La campagne
C’est peut-être seulement une question d’être meilleur en marketing, et donc de savoir mieux « vendre » leurs pâturages, mais la campagne anglaise (English countryside) est réputée dans le monde entier. Les séries télévisées du type Miss Marple, Downton Abbey ou les romans d’Agatha Christie y sont également certainement pour quelque chose.
20 choses que les Français font mieux que les Anglais
La moutarde
La moutarde de Dijon sera, pour moi, toujours la meilleure. Je n’ai jamais pu me faire à la moutarde jaune fluo anglaise. Je passe mon tour.
L’enseignement supérieur public et (presque) gratuit
Si l’enseignement supérieur privé est hors de prix dans les deux pays, les universités publiques françaises, elles, ne coûtent que quelques centaines d’euros par an en frais d’inscription, ce qui rend les Anglais très envieux lorsqu’ils apprennent cela. Depuis la réforme de l’éducation opérée en 2011, ils doivent payer 9,000£ par année académique (au lieu de 3,000£ avant cela, sacrée augmentation), et ce quelle que soit l’université en question ou la discipline étudiée. Imaginez la taille du prêt étudiant moyen pour ceux qui souhaitent faire un Master (fort heureusement pour eux, comme discuté plus haut, le système des prêts étudiants est bien meilleur en Angleterre qu’en France).
Les repas
Les Anglais sont les rois du repas avalé en 20 minutes (surtout le midi) en marchant dans la rue ou vissés devant leur écran d’ordinateur. J’aime bien la tradition, plus courante en France, de s’asseoir pour prendre le temps d’un bon repas. Globalement, les Français prennent plus le temps de manger, quelque soit le repas de la journée.
L’égalité
Le Royaume Uni est un pays démocratique, mais pas avec une république : avec une monarchie, un symbole que j’ai du mal à accepter car il remet en cause l’égalité de tous les citoyens. A ceux qui sortent du chapeau l’argument économique que la famille royale rapporte en tourisme plus qu’elle ne coûte au pays, sachez que c’est un mythe : elle coûte en fait 3 fois plus que ce qu’elle génère. Versailles, le Louvre ou les châteaux de la Loire attirent chaque année des millions de touristes, ce qui signifie que les simples vestiges de la monarchie suffisent à générer du profit… sans imposer aux citoyens un symbole profond d’injustice, totalement désuet au 21ème siècle.
La culture de l’alcool
J’ai assisté, en Angleterre, à des scènes franchement choquantes, d’Anglais complètement saouls en public, hommes ou femmes. J’ai souvent vu des femmes pleurer dans la rue et vomir à 4 pattes sur le trottoir à 23h, la mini jupe remontée jusqu’au nombril, et, un classique, des couples s’insulter en titubant. Chaque Christmas Party à laquelle je suis allée a dégénéré à un moment ou à un autre, avec des employés hurlant des horreurs à leurs responsables ou tripotant leurs collègues de travail. Ces choses-là peuvent arriver partout, mais j’ai l’impression qu’en Angleterre, elles sont socialement plus acceptées et font, en quelque sorte, partie de la fête.
Les trains
Je parle ici des trains longue distance, pas des trains de banlieue. Pardon my French, mais prendre le train en Angleterre est un bordel sans nom. A chaque fois, j’assiste à un drame, à des disputes entre passagers pour savoir qui a volé le siège réservé de qui. C’est la situation du quotidien où j’ai vu le plus d’Anglais perdre leur sang-froid, eux qui ont la réputation d’être si polis. On ne manque pas de ressentir que les trains sont privatisés : les infrastructures datent, il y a donc constamment des erreurs d’affichage sur les réservations, et très souvent une panne générale de l’affichage, avec 500 voyageurs et leurs grosses valises qui se retrouvent avec un numéro de siège qui ne vaut rien. Dans ces cas-là, c’est chacun pour soi, et dieu pour tous. Les compagnies de train vendent sans cesse bien plus de sièges qu’il n’en existent dans une rame. Vous pouvez donc facilement faire l’équivalent d’un Paris-Marseille assis par terre alors que vous avez payé 150£ pour votre billet. A noter, ce qui relève quasiment de l’exploit au 21ème siècle, qu’il est impossible d’imprimer vos billets de train de chez-vous : il faut les imprimer en gare à une borne (et parfois faire la queue 20 minutes aux 2 machines sur 5 qui fonctionnent – heureusement, vous l’aurez lu plus haut, que les Anglais savent faire la queue comme des chefs), ou payer pour se les faire livrer chez-soi par courrier.
Le prix des transports en commun
Si vous trouvez que votre abonnement mensuel est cher, pensez à ce que payent les Anglais, surtout les londoniens : 150£ par mois pour 2 zones (sur 9). Les personnes vivant en zone 7 à 9 payent jusqu’à 400£ de transports en commun par mois. Les trains grandes lignes sont eux aussi globalement plus chers en Angleterre qu’en France.
Le fromage
J’aime beaucoup le fromage anglais, mais la France possède un éventail de fromages beaucoup plus varié, avec d’interminables variations autour d’un même fromage (pensez simplement à la variété de fromages de chèvre disponibles!).
Le vin
Comme pour le fromage, la variété de vin que l’on trouve au sein de la production française est remarquable, et surtout, puisqu’il s’agit d’un produit “local”, il y est beaucoup moins cher qu’en Angleterre. Outre Manche, il est difficile de trouver une bouteille correcte à moins de 7£ ou 8£.
La santé
La NHS, le service de santé publique en Angleterre, est bon, puisqu’une fois inscrit dans votre cabinet médical de rattachement, vous n’avez pas à débourser un centime pour voir un médecin. Aussi, pour toute maladie grave ou nécessitant une intervention chirurgicale, vous serez traité rapidement et gratuitement. Par contre, réussir à prendre rendez-vous avec un simple généraliste relève du parcours du combattant. Il faut parfois attendre 10 jours pour un rendez-vous de routine, ou bien essayer de décrocher un rendez-vous d’urgence le matin même, mais très souvent, cela s’avère impossible. De plus, les médecins Anglais sont très réticents à prescrire quoi que ce soit en dehors du paracétamol et des anti douleurs, ce qui est bien pour limiter l’addiction aux antibiotiques, mais peut aussi vite devenir complètement contre productif. On se retrouve souvent à traîner une grippe pendant 3 semaines ou à développer des sur-infections à cause d’un généraliste refusant de prescrire quoi que ce soit. Aussi, les généralistes britanniques ne donnent presque jamais d’arrêts maladie. A vous de vous débattre avec votre employeur si vous avez 40° de fièvre et ne pouvez pas venir au travail (oui, même dans ces cas-là, le généraliste ne vous arrêtera pas, mais vous dira de rester chez vous).
Les restos en terrasse
Pour moi, l’essence du mode de vie à la française : prendre un verre avec des amis en terrasse d’un café, et discuter de tout et de rien. Le mieux : lorsque les soirées d’été sont chaudes, et que l’on dîne à la lumière des lampadaires, à l’extérieur.
Les yaourts
Les rayons yaourts des supermarchés français regorgent de centaines de produits différents, ce que je n’ai remarqué qu’après avoir déménagé en Angleterre, et que j’ai trouvé les yaourts bien tristounets.
Les pâtisseries
J’ai tendance à trouver les gâteaux anglais très sucrés, peu savoureux et plein de colorants artificiels, ou fourrés à la crême, quelque soit le parfum. A l’inverse, j’aime beaucoup la variété des pâtisseries françaises : babas au rhum, mille-feuilles, macarons ou religieuses… Ils sont tous différents, mais tous délicieux !
La purée mousseline
Les Anglais raffolent des mashed potatoes, la purée maison qu’ils consomment souvent avec des saucisses, plat traditionnel à consommer au pub qu’ils appellent “Bangers & Mash”. Mais je préfère la purée “à la française”, plus veloutée et douce. J’en mets toujours un paquet dans mon chariot à mon retour en France, ce qui fait rarement l’unanimité auprès de mes amis et de ma famille, qui désapprouvent mon péché mignon pour la purée Mousseline. Peu importe, je persévère.
Les congés payés
Le nombre minimum de congés payés en Angleterre est de 20 jours par an, soit 4 semaines. Beaucoup d’employeurs en offrent entre 21 et 24 à l’embauche, avec parfois un jour supplémentaire à gagner avec chaque année d’ancienneté (avec un plafond tout de même , généralement compris entre 25 et 28 jours). Il a été prouvé que plus de vacances signifie une meilleure productivité en général, et même si les Anglais se moquent souvent des français qui sont “toujours en vacances”, il paraîtrait que nous sommes plus productifs au travail, malgré le nombre plus élevé de congés… Alors pourquoi s’en priver !
Les éponges
Je ne vais pas commencer un débat, mais je tenais à le signaler : les éponges anglaises ne sont pas de la même qualité. A chaque passage en France, j’achète mon lot de Spontex, et j’assume ma honte à la douane.
Picard
Picard n’a pas son égal, et Iceland, l’équivalent anglais, est plutôt bas de gamme. J’attends avec impatience que Picard ne fasse son entrée sur le marché anglais (c’est déjà la cas, très doucement, chez Waitrose).
L’Europe
Même si un référendum organisé en France sur une sortie potentielle de l’Union Européenne aurait sans doute des résultats serrés tout comme Angleterre, l’idée que nous faisons partie de l’Europe est, me semble t-il, beaucoup plus intégrée par les Français que par les Anglais. Même avant le Brexit, j’entendais souvent des Anglais (surtout plus âgés) dire : “Vous en Europe, vous faites les choses de telle manière”, s’excluant du lot. J’ai déjà entendu des Français critiquer l’Europe, mais jamais dire “Eux, en Europe…”. En France, j’ai l’impression que même ceux qui n’aiment pas l’Europe ont conscience d’en faire partie.
Les volets
En Angleterre, peu importe que vous soyez dans une maison victorienne ou un immeuble récent, les bâtiments sont construits sans volets, c’est la règle. Cela fait des années que je dors moins bien qu’en France, car j’ai été habituée depuis mon enfance à une obscurité totale la nuit.
Le climat (mais à peine)
On se moque souvent du climat anglais, mais le Nord de la France, la Bretagne et la Normandie possèdent un climat très similaire, et Paris un climat à peine plus clément que Londres ! Cependant, la totalité du Royaume-Uni possède un climat humide et froid (à différents degrés, il est vrai), tandis qu’en France, on peut bénéficier d’une météo méditerranéenne en allant vers le sud. On y trouve globalement des climats plus variés au sein d’un même pays, ce qui est appréciable.
Un projet de vie expat au Royaume-Uni ? Je suis disponible pour vous aider dans votre projet de vie à l’étranger, quel qu’il soit, et propose des séances d’aide et de discussion par Skype à un prix abordable. Je peux vous aider, en une ou plusieurs séances, à répondre aux questions que vous vous posez : que sait-on du Brexit jusqu’à présent et cela affecte t-il votre départ dans le pays, comment louer un logement au Royaume-Uni (dossier, agences immobilières etc), avez-vous besoin d’un visa pour travailler au Royaume-Uni, quelles sont les démarches indispensables à prévoir avant le départ, comment s’y prendre pour trouver un travail, avez-vous besoin de souscrire à une assurance santé ? Partir vivre en Angleterre ou au Royaume-Uni, c’est souvent se poser toutes ces questions ! Je vous guide pas à pas, par le biais de discussions Skype et d’emails de suivi comprenant tous les liens importants. Je propose également des cours d’apprentissage de l’Anglais de tous les jours, ou relatif à votre domaine professionnel. Envoyez-moi un email à l’adresse gabrielle@lalleedumonde.com pour me parler de votre projet, et discutons-en. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cette page !
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Découvrez également mes récits de voyage, que j’écris depuis 7 ans, et qui évoquent tous les points mentionnés dans les différents articles présents sur l’Allée du monde.
très bon article !! Entre rires (que j’ai ri pour les éponges !) et sujets plus sérieux (j’ai appris des choses intéressantes notamment sur la famille royale !). Ça fait voyager 😉
Les grands esprits se rencontrent! C’est marrant nous aussi on a publié un article sur l’Angleterre et les anglais il y a quelque temps après notre expérience de vie outre-manche 🙂
Je viens de lire votre article, vraiment très drôle ! Mention spéciale pour les anglaises sans manteau, collants, pull, veste, écharpe, t-shirt en soirée même par -5°, et les robinets 😉
excellent article, plein de bons sens
Quelques remarques néanmoins
je ne pense pas que l’on puisse comparer Londres à Paris, géographiquement déjà comparer Londres à l’Ile de France ou à la petite couronne serait plus réaliste. C’est que nous n’avons pas eu de remembrement des terres successifs comme au royaume uni, ce qui fait que même en rase campagne au milieu des champs nous avons des virages à angle droit 🙂
La différence de dynamisme économique entre les 2 villes est flagrant, j’essaye d’aller à Londres une ou deux fois par an je dois dire que j’en suis presque jaloux cela respire l’activité à outrance comptons les grues par exemple.
Ces 2 dernières années j’y ai passé le jour de l’an enfin jour de l’an à Londres cela ne veut rien dire tout est ouvert comme un jour normal.
Tout cela s’appuie sur une foule de petites boulots, des prix élevés mais un personnel pléthorique. Allez dans une station de métro parisienne cherchez les employés, allez dans une station de métro londonienne comptez les !
On touche là les fondements de deux sociétés totalement différentes avec chacune des avantages et des inconvénients (études, chômeurs non qualifiés indemnisés, absence de middle class,…) dont on pourrait parler des heures.
Bon je ne sais pas pour le lait mais trouver un yaourt mangeable dans un Tesco est un sujet.
La culture de l’alcool aussi mais la plupart des personnes salariés ne mangeant pas ou peu à midi sortent tôt et vont au pub (nb: peut être cela qui explique la différence de productivité ? un soir sur deux au moins je bosse chez moi) ce qui doit favoriser cette culture.
Je ne me lancerai pas sur le débat sur l’Europe… ayant été dès mon plus jeune âge contre ce « machin » mais prenant l’A28 tous les week end (en Normandie) le nombre de citoyen de « sa gracieuse majesté » étant fort nombreux je me dis que le pays ou il fait bon vivre quand on a des sous….
Merci pour vos impressions, et je suis très heureuse que malgré ces quelques points (intéressants à mentionner), vous ayez apprécié l’article. A bientôt ! Gabrielle
Une autre article trés interessant. Deux petits points: en comparaison avec la France les prêts ëtudiants peuvent sembler moins coûteaux, mais jusqu’à les anneés 00 les étudiants reçevaient des bourses tout á fait gratuits, ainsi les frais d’enseignement . Donc, pour eux, l’education supérieure coûtent trés cher et c’est un sujet qui les agaçe beaucoup.
Deuxiēme, les fromages. Je dois défendre le mouvement croissant pour les alimentations artisanaux dans la GB. Ici oú j’habite dans l’extrême nord de l’Angleterre il y a plusieurs crèmeries ou on fabrique une double douzaine de fromages artisanaux, y compris du chèvre, du brébis et du lait cru. La différence, je pense, c’est que la vente des fromages est trés régionale, donc on ne trouvera pas dans une fromagerie la gamme vaste qu’on trouve en France. Si vous habitez à Londres, allez chez Neal’s Yard Dairy dans le Covent Garden pour un goūt de la gamme des fromages britanniques.
Je viens de trouver votre site aprés une copine de Facebook a posté le lien. Il me plaît bien ã lire des expériences d’une étrangère dans mon pays, ce qui donne des aperçus nouveaux sur la vie quotidienne en Angleterre.
Merci beaucoup Pat pour vos précisions ! J’apprends quelque chose concernant les prêts étudiants, très intéressant. Concernant le fromage, c’est très vrai, la variété de fromages anglais évolue rapidement. D’ailleurs je suis même une grande fan des fromages anglais, et mes parents adorent en goûter le plus possible lorsqu’ils viennent me rendre visite ! Mais est-ce que cela équivaut à la variété de fromages français, produit qui tourne un peu à l’obsessions dans mon pays. Pour citer le Général de Gaulle, qui avait dit : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ? ». Le débat est ouvert ! 😉
Eh bien moi je prefere les éponges anglaises moins dures que les nôtres – ceest l’horreur de faire la vaisselle en France maintenant ! Article sympa et plus oeifibal que je pensais! 🙂
Merci Elisa, je suis vraiment heureuse que mon article te plaise ! Pour les éponges, tu économises des frais de port à tes proches 😀
J’ai adoré l’article! Moi, je préfère Paris, je trouve que c’est beaucoup plus dinamique, que les gens sont plus sympas, plus côté relax. En plus, j’adore les rues de Paris, l’architecture et les parcs amenagés Et pour le NHS, t’as raison. Je me bats en vain pour pouvoir voir de spécialistes, mais je suis « gentillement » refusé.
Merci beaucoup Mihaela ! Oui, la NHS a un côté super (accès pour tous), mais voir des spécialistes relève du parcours du combattant… Où vis-tu au Royaume-Uni ? A très bientôt ! Gabrielle
Super blog que je dévore depuis mon récent retour d’Angleterre! Je voudrais rebondir sur ce que tu as écrit sur la culture de l´alcool qui est quelque chose qui me choque profondément en Angleterre. Y ayant travaillé un an en tant que jeune fille au pair, je me souviens de la première étape de chacune de mes journées, la vaisselle, où chaque matin j´avais à nettoyer les verres de la veille où parents avaient bu whisky, vodka etc. Au début je pensais naïvement que c’etait simplement mes hosts qui avaient un petit penchant pour l’alcool mais je me suis très vite rendue compte que cela faisait partie intégrante de leur culture.
Mais étant donné que j’y ai résidé en tant qu’au pair, ma vie sociale était très internationale et je ne suis sortie qu’une seule fois uniquement avec des anglais et cela s’esf globalement terminé comme tu le décris. Du coup je me demandais si selon toi l’alcool est nécessairement un facteur d’integration sociale en Angleterre? J’envisage d’y retourner après mes études parce que je suis une grande passionnée de culture anglaise mais c’est vrai que je me demande parfois si le fait que je ne boive pas une goûte d’alcool rendrait plus compliqué ma vie sociale. Je revois encore la tête des anglais à qui j’ai dit que je ne buvais pas de vin .
Bonjour Lola, avant tout, je souhaite m’excuser pour ma réponse tardive ! Je me suis mariée il y a deux semaines (avec un Anglais !), et le mois écoulé a été, comme tu peux l’imaginer, très chargé… Merci pour ton témoignage, et pour répondre à ta question, même s’il est vrai que la culture de l’alcool est plus « agressive » au Royaume-Uni, je ne pense pas que l’alcool soit un facteur d’intégration complètement nécessaire. Une présence au pub, même très occasionnelle, aide réellement à s’intégrer, je pense, mais consommer de l’alcool, pas nécessairement, dans la mesure où après bien des années à en Angleterre, j’ai des amis British qui ne boivent pas au très peu… Il faut simplement les identifier ! Savoir quitter le pub au bon moment avec ceux qui ne savet pas s’arrêter est aussi une compétence importante, comme discuté dans mon article et dans ton commentaire ! Où comptes-tu te rendre au Royaume-Uni après tes études ? A très vite ! Gabrielle
Bonjour Gabrielle, merci pour ton retour, et surtout congratulations! Ravie de savoir que selon toi la consommation d’alcool n’est pas un must, mais il est clair que le pub est au cœur de la vie des anglais, et tant mieux j’ai envie de dire, ils ont un côté si chaleureux! Pour mon retour au Royaume-Uni, j’aimerais beaucoup expérimenter la vie londonienne pendant quelque temps, après avoir vécu un an dans un petit village du Kent dans la jolie campagne anglaise, une expérience citadine me tenterait bien, même ailleurs qu’a Londres d’ailleurs!! Lola
Re-bonjour Lola, merci beaucoup ! Je suis d’accord avec toi, les pubs sont vraiment un endroit agréable où passer un très bon moment entre amis ou collègues. Je te souhaite de belles aventures londoniennes ou dans toute autre ville où tu décideras de poser tes valises… Il y a un grand nombre de grandes villes très sympa où vivre, l’embarras du choix ! N’hésite pas si je peux aider dans le futur 🙂 Gabrielle
Excellent article, je suis bien d’accord avec la plupart des points que tu mentionnes!
Quelques autres points a rajouter:
Ce que les anglais font mieux que les francais:
– ils corrigent beaucoup moins la grammaire des etrangers et sont beaucoup plus flexibles sur la langue! (ils inventent des mots eux-memes quand ils parlent, du genre « are you pubbing tonight? »)
– sur l’alcool: etre bourre est un signe de fete et les deboires qui s’ensuivent sont racontes pendant des semaines apres. J’ai entendu plusieurs amis anglais (y compris de familles plutot strictes) mentionner que leurs parents sont tipsy a noel ou avaient trop bu pour leur remise de diplomes! Dans Paddington (le film), la grand-mere boit avec le garde et le fait qu’ils soient saouls est presente comme etant quelque chose de drole… dans un film pour enfants!!!
Il est rare que les boissons alcoolisees soient gratuites et a volonte lors des mariage a cause des quantites imbibees (et donc du cout). S’il y a un open bar, les anglais le mentionneront comme etant quelque chose de vraiment classe (alors que je n’ai jamais eu a amener d’argent a un mariage en France!).
Bref, c’est vraiment quelque chose que je n’aime pas en Angleterre et qui refroidit un peu les relations avec certains anglais.
– le systeme banquaire: beaucoup plus simple, plus de competition, plus customer friendly…
– les livres: pas de prix fixes comme en France donc les livres sont bien meilleur marche! Et j’ai l’impression que les anglais lisent beaucoup, du moins si j’en crois ce que je vois dans le metro!
– Cook! Cook est vraiment excellent pour la nourriture surgelee. Sinon… tu peux trouver des plats Picard chez Ocado! Ils vendent aussi des biscuits Lu (je me fournis souvent chez eux pour les Prince!) et la gamme Reflets de France.
Sur ce que les francais font mieux que les anglais:
– la vaisselle! Les anglais ne rincent pas la vaisselle a l’eau claire, ils la re-trempent juste dans l’eau (sale) savonneuse. Les verres ressortent plein de marques et je n’aime pas l’idee de manger du savon. C’est quelque chose de TRES anglais puisque tous mes amis etrangers ont commente dessus!
– la plomberie! Le nombre de chasses d’eau qui ne fonctionnent pas bien est affolant! Il faut un espece d’art pour pousser la poignee avec une force suffisante pour lancer la chasse d’eau dans beaucoup d’endroit. Et c’est sans mentionner les robinets separes eau chaude et froide, ou les robinets avec 1 robinet qui a un filet d’eau pour l’eau chaude et un pour l’eau froide cote a cote mais pas melanges!!!
– l’isolation thermique et phonique! Le double vitrage est encore un argument de vente sur les sites de vente ou location d’appartements!
Bonjour Esther, et merci infiniment pour ton commentaire ! Je suis vraiment navrée de mon temps de réponse, je me suis mariée récemment (à un Anglais !) et j’ai pris beaucoup de retard, tu m’en excuseras j’espère 🙂 Tous tes commentaires sont très juste, en fait plus je lis mes lecteurs concernant cet article, plus je me rends compte que je devrais ajouter des choses. Tout ce qui concerne l’isolation thermique, le plomberie et les robinets eau chaude/eau froide est totalement vrai ! Il en va de même concernant tes commentaires concernant les choses qui sont plus faciles/mieux organisées en Angleterre qu’en Freance. je trouve que vivre à l’étranger aide à vraiment regarder les choses avec un peud e recul et de perspective. Cela fait réfléchir à ce qui fonctionne le mieux dans chaque pays… On pourrait presque créer un pays idéal en s’inspirant de ce que l’on observe dans les autres pays ! Bonne continuation et à bientôt sur le blog j’espère 🙂 Gabrielle
Bonjour Gabrielle.
Je savoure (voir dévore) chaque article avec beaucoup de plaisir. Je rêve de vivre en Angleterre et j’apprends énormément de choses en lisant tous vos articles. Au passage, j’aurais voulue savoir si, selon vous, mon prénom se doit d’être changé vu la traduction que cela signifie en langue anglophone!! (haha, honte à moi!).
Je vous souhaite de passer une agréable journée.
Prenez soin de vous. 🙂
Bonjour Fanny ! Un grand merci à toi, je suis ravie que mes articles te plaisent ! Avant toute chose, je voulais te remercier de ta confiance, c’est une question assez personnelle, et comme je voulais être certaine de bien y répondre, j’ai demandé leur avis à deux britanniques, pour compléter mon ressenti personnel. Pour commencer, et peut-être le sais-tu déjà, Fanny était un prénom très commun en Angleterre durant la première moitié du 20ème siècle, et pour cette raison tu rencontreras beaucoup de britanniques te dirent que leur grand-mère s’appelle ou s’appelait Fanny. C’est donc un prénom qui existe aussi au Royaume-Uni, mais qui en effet, comme tu l’as dit, n’est plus vraiment donné aujourd’hui à cause de ce second sens – malheureux ! – qui lui est attaché. Ce que je pense, et que mes amis britanniques approuvent, est que tout dépend de l’endroit où tu t’expatries au Royaume-Uni : si tu travailles dans un environnement international ou habitué aux étrangers à Londres par exemple, cele ne posera pas de problème. Les Anglais souriront peut-être la première fois, mais au moins tu est certaine qu’ils se souviendront de toi et ton prénom ! Mais ensuite, à mon avis, tu n’auras plus trop de remarque, surtout parce que les britanniques habitués au fait de cotoyer des internationaux savent que Fanny est un prénom très courant en France (et en Allemagne, je crois ?). Par contre, si tu évolues dans un environnement très anglo-anglais et peu international, dans une plus petite ville, cela vaut peut-être la peine de changer ton prénom en effet, simplement pour éviter les blagues « lourdes », qui seront une réalité. C’est mon avis ! Tiens-moi au courant de ton projet d’expatriation, ça m’intéresse ! A très bientôt 🙂 Gabrielle
Bonsoir Gabrielle. Merci de votre réponse, qui m’a fait bien plaisir à lire. Ce message me rassure et me conforte un peu plus dans mon choix de peut-être changer mon prénom… 🙂 Mais chaque chose en son temps, le premier pas à franchir est celui de se renseigner d’avantage sur l’Angleterre et de mettre des réponses sur mes (trop nombreuses) interrogations, envers une possible expatriation. Depuis mon enfance, je suis captivée par le Royaume-Uni, mais plus majoritairement par l’Angleterre. Est-ce l’environnement, la nourriture, la culture, la façon de vivre des Anglais ou l’histoire qui m’a fait craquer? Hmm, je pense que c’est tout cela et encore bien plus mais je ne pourrais l’expliquer puisque je n’arrive pas à le décrire. J’ai donc toujours rêvée de partir pour l’Angleterre mais par peur de tellement de choses, je n’ai jamais franchie le pas. Actuellement en reprise d’études à 23 ans suite à une maladie, je travaille mes acquis en langue anglaise pour essayer de ne pas avoir un niveau complétement nulle, même si je suis assez vite perdue quand j’entends des anglophones parler assez vite. Ce rêve s’agrandit de plus en plus au fil du temps que le temps passe. Aussi j’aurais voulue savoir si c’est selon vous préférable que je prenne encore le temps de me renseigner, si je dois oser un voyage assez court pour savoir si le pays me convient une fois sur place ou si je dois oser sans avoir peur (bien sûr, il faut prendre en considération que toutes les propositions sont à prendre en compte en étant seule)… Question assez délicate certes, mais je suis une femme à la fois aventureuse et craintive, ce qui me freine beaucoup pour ce rêve. Par la suite, pour en revenir rapidement au prénom, pensez-vous que je devrais changer ce dernier en France et est-ce autorisé si cela concerne un « problème pour un autre pays » ? Merci encore pour avoir pris le temps de me faire une réponse aussi décrite et d’avoir donc pris de votre temps pour moi. Cela me touche vraiment… Et désolée par avance de ce long, très long message. Fanny. (et j’ai très honte de mon prénom en plus, même en France!!) haha
Bonjour again, Fanny ! Je commence par la fin, en me demendant s’il est nécessaire pour toi de faire changer légalement ton prénom. Tu pourrais peut-être simplement dire qux gens que tu rencontres en Angleterre que tu as un prénom différent, sans faire les démarches légales pour autant, quitte à le faire un peu plus tard et voir comment tu t’habitues à porter un nouveau prénom pendant quelques temps à ton arrivée en Angleterre ! Ne laisse pas la signification anglaise de ton prénom te donner honte de ton prénom même en France, c’est un très joli prénom tout à fait « normal » en France, n’oublie pas ça ! En ce qui concerne ton perfectionnement en Anglais, tu trouveras dans cet article publié sur mon blog la manière dont j’ai appris anglais, en plus d’un séjour de quelques semaines dans une école de langue : http://www.lalleedumonde.com/apprendre-langue-conseils/ Cela fonctionne vraiment ! Cependant, rien de telle que l’immersion ! Tu trouveras également sur mon blog un article sur 200 mots et expressions à connaître avant de partir vivre au Royaume-Uni, c’est un bon début ! Les premières semaines de vie sont fatigantes dans un nouveau pays, car devoir parler et réfléchir dans une langue étrangère fatique beaucoup, mais ça passe 🙂 Aussi, je voulais te dire que lorsque je suis partie « pour de bon » m’installer en Angleterre, j’avais 25 ans, presque 26 🙂 Il n’est jamais trop tard, et beaucoup de mes lecteurs me disent qu’ils sont partis vers la trentaine, voire même parfois la quarantaine (c’est plus rare, mais ça arrive !). Donc ne t’iqnuiète pas, tu as encore le temps de préparer ton projet. Je suis moi même aventurière et craintive, comme tu le décris, cela veut simplement dire que tu réaliseras ton rêve, mais que tu as besoin de le préparer et de savoir plus ou moins où tu « mets les pieds », ce que tu as l’air de faire 🙂 J’aurais besoin d’en savoir plus sur ton profil, ta situation, le type d’études que tu fais et d’autres types d’informations pour pouvoir t’aider davantage, et si cela t’intéresse, sache que je propose des séances d’aide à la réflexion et à la préparation de projet expat par Skype (cela peut également inclure des cours d’anglais de la vie courante). Si cela t’intéresse, tu peux en savoir un peu plus via ma page de Contact sur mon blog, et je propose un tarif préférentiel pour les étudiants ou les personnes en recherche d’emploi 🙂 Cela me permettrait de me pencher réellement sur ta situation pour t’aider à prendre une décision ou à te préparer, et tu peux me contacter par email prochainement ou dans le futur pour en discuter. Quoi qu’il en soit, je serais ravie de continuer à te lire sur mon blog et de savoir où tu en es de ton projet ! A très bientôt 🙂 Gabrielle
Bonjour Gabrielle. 🙂
Tout d’abord, merci énormément pour votre réponse qui fait bien plaisir. Je pense que je vais réellement changer de prénom, ça me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà, c’est assez pesant, car même si en France ce prénom reste « banal », cela ne m’empêche pas d’y penser beaucoup et d’en avoir clairement honte… Et ça, j’en ai assez. haha 🙂 Ensuite, merci beaucoup pour les liens par rapport aux astuces pour approfondir la langue anglaise, ça va m’être utile, pendant mes jours « off ». 🙂 Merci également pour ce que vous me dites envers mon projet, ça me fait plaisir. Je veux bien vous en dire d’avantage sur mon profil, mais je ne sais pas si vous souhaitez que je le dise ici ou par email. Merci encore pour vos réponses et bonne journée. 🙂 Fanny.
Bonjour Fanny, et merci de ta réponse. Je suis ravie que cela t’aide. Je viens de t’envoyer un email à l’adresse indiquée dans le cadre de ce commentaire, en espérant que tu l’auras reçu ! A très bientôt ! Gabrielle
Bonjour Gabrielle,
merci pour ton blog qui est très bien écrit et très nuancé. Ca réchauffe le coeur.
Je suis moi même une femme de 41 ans maman et vivant en Angleterre et mariée à une Anglaise. Ici, j’adore la campagne, l’absence de jugement social, et le calme anglais, mais je suis nostalgique de la France, de la langue, des médias, et de la culture.
J’ai vécu 19 ans à Paris, où j’ai fait mes études de philo, travaillé comme journaliste lgbt, accouché de mon enfant, et vécu une grande histoire, mais j’ai décidé de tout quitter avec mon petit quand j’ai rencontré mon anglaise, pour ouvrir un nouveau chapitre en Angleterre en 2015 sans promettre d’y rester pour toujours. Je suis depuis mariée à mon Anglaise, mon garçon adore l’école anglaise, il a 7 ans, déjà 3 ans de vie anglaise, mais moi je me sens toujours isolée (nous étions dans le Hertfordshire avant, où je m’étais fait des amies mais nous avons dû déménager pour la côte Est où mon épouse a trouvé un poste en fac et je suis à nouveau très isolée et ma compagne ne peut venir travailler en France pour le moment, elle démarre sa carrière (nous avons une différence d’âge).
J »adore ici et j’ai adoré dès que nous sommes arrivés, beaucoup plus calme pour être maman ici, qu’à Paris, mais je souffre de l’isolement, de la solitude et du fait que tout tourne autour de son pays, j’ai du mal à retrouver une vie pro dynamique. La seule possibilité est l’enseignement (secondaire) mais la réalité du travail y est très dure, et faire avancer aussi en solitaire un éventuel parcours académique aussi (je suis docteure en philo) lentement mais je souffre de nostalgie française et les discussions intellectuelles me manquent, car j’écris et je vais publier ma thèse l’an prochain. J’ai l’impression que si je décide de rentrer cet été, mon enfant lui va faire la tête…Ma compagne me dit qu’elle comprend si je veux rentrer mais c’es t une décision très compliquée à prendre…
La proximité affective que permet la langue française me manque.
merci pour ton blog encore
Sheri
J’adore! Pour avoir vécu un an à côté de Londres il y a des années et étant à présent expat en Californie, je ne peux qu’adorer ce genre d’article. Comme je te rejoins sur la patisserie française, les soirées en terrasse, les petits expressos (difficile à trouver ici avec leur americano) et la mode! À Londres la mode est géniale mais ici en Californie c’est rapidement leggings de yoga et tong, et franchement j’ai mis beaucoup de temps pour faire abstraction de cette mode pas vraiment flatteuse ni recherchée. Je crois que c’est ce qui me choque encore le plus, le fait de voir des américaines en mode super cool la plupart du temps et pour une soirée sortir le grand jeu (make-up, talons de 12 cm, brushing parfait), mais à la fin le naturel a disparu. J’adore revenir en France et prendre le métro et regarder les gens et leurs tenues (homme et femme) et constater que ce n’est pas un mythe l’élégance à la française ;-).
Très contente de découvrir ton blog, à bientôt
Tiphaine
Bonjour Tiphaine, merci beaucoup pour ton commentaire ! Je trouve que les modes vestimentaires sont fascinantes à observer dans chaque pays, cela fait partie de la culture que l’on découvre ! J’ai en effet remarquer la même chose aux Etats-Unis et au Canada également : très relax la journée et hyper sophistiquées le soir… On se sentirait presque trop « casual » à côté 😉
Super article ! Merci pour le passage sur l’éducation, j’essaie de trouver un travail à distance avec un Master d’histoire mais sans succès, et ton témoignage me redonne de l’espoir !
Bonjour Mel, et merci pour ton commentaire ! En effet, tu trouveras beaucoup plus facilement un emploi (et en CDI si tu le souhaites) au Royaume-Uni avec un diplôme en sciences humaines et sociales, en littérature ou en langues ! J’ai d’autres amis qui sont dans ce cas ici, je ne suis pas un cas isolé 🙂 Tu peux également lire mes récits de voyage dans lesquels je parle justement de ce cheminement d’une étudiante en sociologie qui recherche un travail, lié à mon expatriation. Le texte Working Girl dans la section Angleterre raconte comment j’ai décroché mon premier job à Londres, et les textes Tree House et Nighthawks tout en haut de mon portefolio en parlent également. Tu les trouveras tous ici : https://www.clippings.me/gabriellenarcy Tu me diras si ça te parle ! A bientôt 🙂 Gabrielle